L’Espérance ne déçoit pas

Le 18 janvier 2022, la Conférence des évêques de France publie une déclaration du Conseil permanent à l’occasion de l’année électorale 2022 : L’Espérance ne déçoit pas.

 

Cette déclaration rappelle les points d’attention et les convictions de l’Église catholique en France et, souhaitant un débat de qualité, propose un outil de discernement, individuel et collectif.

 

Avec humilité, l’Église catholique met en exergue 7 thèmes : 


  • Choisir de vivre ensemble en paix ; 

  • Le respect inconditionnel de toute vie 
humaine ; 

  • Promouvoir la liberté, l’égalité et la 
fraternité ; 

  • Les religions : une chance pour notre 
société en quête de sens ; 

  • Pour une écologie authentiquement 
intégrale ; 

  • La France n’est pas une île ; 

  • Transmettre.

Ainsi, les chrétiens sont encouragés « à exercer pleinement leur responsabilité de citoyens, c’est-à-dire d’électeurs et d’acteurs du bien commun », chacun étant encouragé à « voter en conscience » à la lumière de la pensée sociale de l’Église. 


 

À l‘approche d’échéances cruciales, les évêques nous rappellent que « la peur est toujours mauvaise conseillère. C’est l’espérance qui ouvre le chemin des choix courageux et salutaires ».

 

Dans la foi, nous savons que « l’espérance ne déçoit pas parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs » (Romains 5, 5). Cette publication est disponible en librairie depuis le 20 janvier 2022. 


 

En voilà deux extraits :
(…)


 

3. La crise du coronavirus souligne avec brutalité les fragilités humaines et spirituelles de notre société mais aussi sa 
grande capacité de rebond et de créativité. Il y a en elle beaucoup de violences latentes qui s’expriment parfois malheureusement en paroles et en actes. Le risque de fracturation de notre communauté nationale tout comme la recrudescence des tensions internationales sont réels. La période électorale constitue une occasion pour chacun d’assumer mieux ses responsabilités à l’égard de tous. Nous ne pouvons pas nous laisser enfermer dans l’amertume ou le découragement. Notre foi chrétienne nous pousse à affirmer et à reconnaître les capacités de justice et de paix présentes dans le cœur humain. Nous sommes donc constamment appelés non seulement à la vigilance éthique et sociale mais aussi à l’espérance. (…)

 

26. Les évêques que nous sommes ne sortent pas de leur rôle en encourageant les chrétiens à exercer pleinement leurs responsabilités de citoyens, c’est-à-dire d’électeurs et d’acteurs du bien commun. Pour autant, nous ne donnons ni ne donnerons de consignes de vote, encourageant plutôt chacun à voter en conscience à la lumière des critères de discernement qu’enseigne le Magistère de l’Église et que nous rappelons dans ce texte. Comme l’écrivait le cardinal Vingt- Trois en 2011 en introduisant la déclaration : Un vote pour quelle société « Nous devons soigneusement distinguer ce qui relève de l’impossibilité de conscience et ce qui relève d’un choix encore acceptable, même s’il ne correspond pas totalement à nos convictions, parce que, alors, un bien, même modeste, reste réalisable ou peut être sauvegardé, en tout cas davantage que dans d’autres hypothèses. Il ne s’agit pas de se résigner au moindre mal, mais de promouvoir humblement le meilleur possible, sans illusion ni défaitisme, et simplement avec réalisme »

 

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