Miséricorde divine : Le Christ nous comble de son amour miséricordieux

Le 30 avril 2000, le jour de la canonisation de Sœur Faustine, le Pape Jean Paul II instituait le Dimanche de La Miséricorde Divine dans l’Eglise Universelle, en consacrant le 1er dimanche après la fête de Pâques, à la Miséricorde Divine. En cette année 2023, c’est donc le dimanche 16 avril !

 

Le Pape accédait ainsi à la demande de Sœur Faustine. Cette modeste sœur polonaise, née le 25 aout 1905, reçoit de nombreuses grâces extraordinaires ( visions, révélations, donde prophétie.). Rien ne transparaît pourtant dans sa vie simple et dévouée de religieuse. ” Ces dons ne sont que des ornements de l’âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu ” lui dira Jésus.

 

À partir de 1934, elle note, à la demande de son confesseur puis de Jésus lui-même, tout ce que lui dit Jésus et tout ce qui concerne l’union intime qu’elle a avec Dieu (Le Petit Journal). « En ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate », peut on lire encore dans le Petit Journal.

 

Sœur Marie-Faustine meurt à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée d’à peine 33 ans, des suites de la tuberculose. Son procès en béatification est ouvert en 1968 et clos en 1992. Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Lagiewniki.

 

Dans son message à sœur Faustine, Jésus propose de nouvelles formes d’intercession et de prière pour vivre, annoncer et propager ce message de la Divine Miséricorde. Vous en trouverez une intitulée ” neuvaine à la Miséricorde ” dans chaque lieu de culte d’Asnières Centre.

 

Pourquoi le dimanche de la Miséricorde est le dimanche après Pâques ?

En ce 2ème dimanche de Pâques se termine l’Octave de Pâques qui clôt la célébration du mystère pascal de Jésus-Christ. Or, cette période manifeste, plus que tous les autres temps de l’année liturgique, la miséricorde de Dieu, révélée pleinement dans la Passion, la mort et la résurrection du Christ. Sans elle, le salut est impensable : ” Je comprends maintenant que l’œuvre de la rédemption est unie à cette œuvre de la miséricorde que le Seigneur exige “, écrit Faustine.

 

Les promesses du Christ concernent aussi bien les grâces du salut que des bienfaits temporels : on peut tout demander à Dieu et tout obtenir de sa Miséricorde, pourvu qu’on prie avec confiance et qu’on soumette sa volonté à la volonté divine. Lui, ne désire pas uniquement notre bien temporel, mais notre salut éternel. Si nous Lui demandons les grâces du salut, nous pouvons être sûrs d’agir selon Sa volonté.