Edito - Pôle Solidarité
Le Pôle Solidarité de la paroisse d’Asnières-Centre a été créé il y a 5 ans environ par son curé, le Père Didier Rapin, avec pour mission de coordonner les actions et de créer du lien entre les associations des trois clochers qui prennent soin des personnes en situation de fragilité.
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Actuellement, ce Pôle regroupe une dizaine d’associations dont des antennes locales de mouvements nationaux (Secours Catholique, Saint-Vincent-de-Paul, CCFD, AFC, Ordre de Malte…), des associations strictement locales (L’Étape, Hiver Solidaire, Compagnons de Saint-Gilles, AMA) et des services paroissiaux (aumônerie en maisons de retraite).
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Nous avons en commun bien des problématiques, notamment l’appel et la fidélisation des bénévoles, leur formation et motivation. Outre nos échanges sur ces sujets de fonctionnement, c’est toujours une joie de nous rencontrer et de partager nos expériences si enrichissantes sur le plan humain, leçons de modestie, de résilience et d’espérance.
Le déjeuner fraternel qui aura lieu à Saint-Daniel à 12h30 sera pour nous l’opportunité de rencontre et d’échange sans fard avec les personnes que nous accompagnons dans chacun de nos groupes.
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L’attention aux plus démunis nous est rappelée par notre Pape Léon XIV dans son Exhortation apostolique DILEXI TE de juin 2025 : « S’il est vrai que les pauvres sont soutenus par ceux qui ont des moyens économiques, on peut également affirmer avec certitude l’inverse. C’est une expérience surprenante attestée par la tradition chrétienne et qui devient un véritable tournant dans notre vie personnelle, quand nous nous rendons compte que ce sont précisément les pauvres qui nous évangélisent. De quelle manière ? Dans le silence de leur condition, ceux-ci nous confrontent à notre faiblesse. La personne âgée par exemple, de par la fragilité de son corps, nous rappelle notre vulnérabilité, même si nous essayons de la cacher derrière le bien-être ou les apparences. De plus, les pauvres nous font réfléchir sur l’inconsistance de cet orgueil agressif avec lequel nous affrontons souvent les difficultés de la vie. En substance, ils révèlent notre précarité et la vacuité d’une vie en apparence protégée et sûre. »
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À la joie de nous retrouver nombreux dimanche !
Quête pour le Secours Catholique aux messes des 15 et 16 novembre
Association de loi 1901 à but non lucratif, le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d’exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.
En France, l’association développe de nombreuses actions en faveur de publics vulnérables : sans-abri, migrants, détenus indigents, demandeurs d’emploi, familles en situation de précarité, enfants et jeunes en difficulté, gens du voyage ; et participe, par son action auprès des pouvoirs publics, à l’évolution des réglementations et des politiques mises en place pour enrayer les phénomènes de pauvreté.
À l’international, le Secours Catholique – Caritas France soutient des programmes d’urgence et appuie les initiatives de développement de ses partenaires locaux en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Chaque année, près de 600 opérations internationales sont ainsi financées. À travers le plaidoyer international, l’association renforce son action sur les causes de pauvreté et de violence à travers le monde.
Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. Si 7,32
À l’occasion de la Journée Nationale du Secours Catholique, proclamons « Ensemble, construire un monde juste et fraternel ».
Des paroles aux actes, l’équipe locale est engagée dans cette mission d’Église. L’église que nous formons tous ensemble, avec parmi nous les plus pauvres, que nous accueillons, que nous écoutons, que nous aidons modestement pour accéder à une vie juste et digne.
Nous, bénévoles, venons avec notre capacité à aider mais aussi avec nos faiblesses.
Les personnes que nous accueillons, viennent avec leurs difficultés, mais aussi avec leur énergie.
L’écoute et le dialogue nous transforment les uns et les autres.
De cet échange fraternel émergent joie et lumière.
Deux témoignages nous le montrent :
- Une accueillie, maman de 3 enfants, que nous accompagnons depuis 3 ans, vient d’avoir son diplôme de français, commence une formation d’aide-soignante, son fils ainé vient d’avoir son bac pro. Elle nous remercie tous de l’avoir beaucoup aidée dans ses démarches et les moments difficiles.
- Une bénévole, reconnaît recevoir en donnant, quand elle voit apparaître un sourire, un regain d’énergie chez les personnes accueillies, juste après une parole, un encouragement. Ainsi nous apprenons à mieux apprécier ce que le Ciel nous offre.
Accueillir et écouter l’autre avec patience, l’accompagner, autant qu’il nous accompagne, à travers le temps, est un chemin de vérité.
Le bureau de l’équipe locale du Secours Catholique d’Asnières sur Seine
Yannick Lemaitre, Françoise Tondu, Sylvain Terrier, Pierre Bertrand
Quête pour le Secours Catholique – Les 20 et 21 Novembre 2021.
La collecte annuelle finance l’action du Secours Catholique, et permet de faire rayonner le message chrétien de charité et d’apporter des solutions concrètes aux situations de pauvreté en France et à travers le monde.
Association de loi 1901 à but non lucratif, le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d’exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.
Service d’Église, reconnu d’utilité publique en 1962, le Secours Catholique compte aujourd’hui 78 délégations, 3 700 équipes locales, et 65 200 bénévoles.
En France, l’association développe de nombreuses actions en faveur de publics vulnérables : sans abri, migrants, détenus indigents, demandeurs d’emploi, familles en situation de précarité, enfants et jeunes en difficulté, gens du voyage. Elle participe par son action auprès des pouvoirs publics, à l’évolution des réglementations et des politiques mises en place pour enrayer les phénomènes de pauvreté.
À l’international, le Secours Catholique – Caritas France soutient des programmes d’urgence et appuie les initiatives de développement de ses partenaires locaux en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Chaque année, près de 600 opérations internationales sont ainsi financées. À travers le plaidoyer international, l’association renforce son action sur les causes de pauvreté et de violence à travers le monde.
Informations : www.secours-catholique.org sur le site
Vous souhaitez faire un cadeau à vous-même ou à vos proches, prochainement ou pour Noël, nous vous proposons des calendriers de l’avent, bougies, crèches, carnets, bracelets, gâteaux fraternels …
Nous serons heureux de vous répondre et pour ceux qui le souhaitent de partager avec vous nos actions.
L’argent récolté et les dons recueillis à cette occasion permettront de poursuivre la mission que nous menons contre toutes les formes de pauvreté et d’exclusion.
Dans cette période de plus en plus difficile, le Secours Catholique reste mobilisé auprès des publics les plus fragiles, en adaptant ses actions dans le respect des mesures sanitaires.
Ci-joint le bon de commande de fin d’année de l’équipe locale du Secours Catholique, d’Asnières/Seine, 9 rue des Jardins (Cliquer sur l’image ci-dessous pour télécharger le bon de commande).

par Françoise Tondu, Pierre Bertrand, Yannick Lemaitre et Sylvain Terrier
membres de l’équipe locale du Secours Catholique
Tends ta main au pauvre. Si 7, 32
À l’occasion de la Journée Mondiale des Pauvres, le pape François nous rappelle dans son message que “La pauvreté prend toujours des visages différents qui demandent une attention à chaque condition particulière : dans chacune d’elles, nous pouvons rencontrer le Seigneur Jésus qui a révélé sa présence dans ses frères les plus faibles (cf. Mt 25,40)”.
En cette période de pandémie, le fonctionnement de du Secours Catholique d’Asnières-sur-Seine s’est modifié et nous avons trouvé les moyens de continuer nos actions, avec des adaptations et des ressources nouvelles.
“Tendre la main est un signe : un signe qui rappelle immédiatement la proximité, la solidarité et l’amour” et “Même un sourire que nous partageons avec le pauvre est source d’amour et permet de vivre dans la joie”, nous dit le Pape François.
Chaque sourire que nous donnons ou que nous recevons est un bien précieux qui embellit notre service. Et les sourires sont nombreux dans toutes ces rencontres…
L’équipe déploie son temps, sa patience et son énergie au service de nombreux accueillis, familles ou personnes isolées, français ou étrangers, quelles que soient leurs pauvretés et leur situation.
Nous avons à cœur que chacun trouve une écoute bienveillante pour l’aider à cheminer malgré les difficultés et à retrouver une dignité, parfois perdue ou mise de côté.
Dans ces partages, nous, bénévoles, sommes aussi confrontés à nos limites et reconnaissons avec humilité nos pauvretés.
Heureusement, nous avons le soutien de l’équipe, de nos accueillis, des paroisses, de notre “grande maison” la délégation des Hauts-de-Seine, de l’intercession des saints et du bon abbé Daniel Joëssel qui nous aide dans notre local à l’espace Saint- Daniel, ainsi que des prières de chacun d’entre vous.
Joyeusement et Fraternellement.
Françoise Tondu, Pierre Bertrand, Yannick Lemaitre et Sylvain Terrier
plus d’informations sur le Secours Catholique
Chaque semaine, nous éprouvons la joie de nous retrouver en équipe de bénévoles pour accueillir toute personne qui arrive.
La personne qui franchit la porte, seule ou accompagnée d’enfants, de proches, a souvent le cœur lourd de venir et de nous confier ses difficultés, sociales, administratives, médicales, logement, financières, ruptures de vie, de parcours scolaire ou professionnel. Rejeté parfois d’autres accueils ou renvoyé d’un service à un autre, ne comprenant pas les codes dans lequel nous vivons…
Ouvrir la porte, accueillir avec le sourire, une boisson chaude, proposer d’entrer. Prendre le temps de l’écoute. Etre en présence. Conseiller des démarches, des actions, des activités.
Alors quand la personne exprime sa joie par un sourire, elle retrouve des ressources et une certaine dignité.
“Qu’as-tu fais de ton frère ?” Genèse 4
Chaque personne bénévole ou accueillie pourrait être mon frère. Chaque rencontre est un accompagnement fraternel.
Vous souhaitez prendre part à cette mission : venez ouvrir la porte, vous serez les bienvenus.
Françoise Tondu
Quête pour le Secours Catholique les 16 et 17 novembre 2019 aux messes de Sainte-Geneviève – Saint-Daniel – Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.
Journée mondiale des pauvres et campagne du Secours Catholique :
lutter contre la pauvreté et les préjugés
[…] J’ai eu l’intuition que, comme dernier signe concret de cette Année Sainte extraordinaire, on devait célébrer dans toute l’Église, le XXXIIIème Dimanche du Temps ordinaire, la Journée mondiale des pauvres. Ce sera la meilleure préparation pour vivre la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers, qui s’est identifié aux petits et aux pauvres et qui nous jugera sur les œuvres de miséricorde (cf. Mt 25,31–46). Ce sera une journée qui aidera les communautés et chaque baptisé à réfléchir sur la manière dont la pauvreté est au cœur de l’Évangile et sur le fait que, tant que Lazare git à la porte de notre maison (cf. Lc 16,19–21), il ne pourra y avoir de justice ni de paix sociale. Cette Journée constituera aussi une authentique forme de nouvelle évangélisation (cf. Mt 11,5) par laquelle se renouvellera le visage de l’Église dans son action continuelle de conversion pastorale pour être témoin de la miséricorde (Lettre apostolique Misericordia et misera, pape François)
C’est en ces termes que le pape François a annoncé le 20 novembre 2016 la création de la Journée mondiale des pauvres, à l’issue de l’année de la miséricorde. Nous la célébrons donc ce dimanche 19 novembre 2017. Nous sommes habitués à entendre les paroles du Christ en Mt 25 “j’avais faim, vous m’avez nourri… ” ou le récit de Lazare lorsqu’on parle des pauvres et de notre attitude à leur égard.
Mais le pape François va plus loin encore : il s’agit pour nous d’une véritable “conversion pastorale pour être témoin de la miséricorde”, d’une “authentique forme de nouvelle évangélisation”. Évangéliser, c’est manifester la miséricorde du Seigneur pour les plus petits et les plus pauvres.
Et pour la manifester, il faut la vivre, concrètement. Par des actions, des attitudes, et aussi dans le regard porté sur les pauvres en tant que personnes, sur la pauvreté et ses causes.
Illustration : le Secours Catholique vient de publier son rapport statistique annuel. En 2016 :
– près de 9 millions de personnes vivaient en France sous le seuil de pauvreté (1015 €), soit 1 million de plus qu’en 2008
– le revenu moyen des personnes accompagnées par le Secours Catholique était de 548 € (pour mémoire le RSA socle pour une personne seule est de 545 €)
– et que 19 % d’entre elles étaient sans aucune ressource
– en région parisienne, 40 % des personnes accueillies vivent avec moins de 200 € par mois, et 33% n’avaient aucune ressource.
Nous y lisons également qu’à la précarité matérielle, s’ajoute pour ces personnes le poids du regard posé sur elles. Celui des préjugés sur les chômeurs, les migrants, les bénéficiaires des aides, les personnes hébergées par le 115, les pauvres en général … Ces jugements négatifs, le plus souvent faux, contribuent à l’exclusion et sont un danger pour la cohésion sociale.
Ils sont avant tout un obstacle à la “conversion pastorale pour être témoin de la miséricorde”.
Il est donc essentiel d’identifier nos préjugés, pour pouvoir les démonter et changer de regard. Et si nous testions le nôtre : www.secours-catholique.org/prejuges-sur-les-pauvres ?
Car “Qui croit encore que les démunis ont la belle vie” ?
Henriette BROS-LEMOINE
La journée nationale du Secours Catholique – Caritas France a lieu cette année le 19 novembre, c’est à-dire à l’occasion de la Journée mondiale des Pauvres, que le pape François vient d’instituer. En lien avec les communautés chrétiennes, les membres du Secours Catholique travaillent aux œuvres de Miséricorde que Dieu suscite pour que tous puissent vivre dignement. Ce sont souvent des pauvres qui nous font découvrir le cœur miséricordieux du Père. Marqués par les épreuves, ils savent que Dieu leur a fait miséricorde. Cette Journée mondiale des Pauvres peut être l’occasion de donner aux personnes en précarité toute leur place et une vraie parole dans nos communautés, en vue d’une « Église pauvre pour les pauvres ». Le troisième dimanche de novembre est le rendez-vous annuel pour la collecte nationale du Secours catholique. En ces temps de grande précarisation pour beaucoup, celui-ci a besoin des dons de tous pour remplir sa mission d’aide et d’accompagnement des plus démunis. En tant que service d’Église, par son savoir-faire, reconnu par les pouvoirs publics, le Secours catholique veut y contribuer. Mais comme baptisé, tout membre de notre Église ne doit-il pas se sentir « secours catholique » ? Merci d’avance pour votre générosité !
