Joyeux et fraternels avec le Christ !
La rénovation de Notre Dame du Perpétuel Secours
La rénovation est toujours en cours : nous avons besoin de vous !
Vous pouvez suivre l'avancement du projet depuis le site dédié.
Ce projet est soutenu et présenté par les Chantiers du Cardinal.
Les travaux restant à effectuer
Afin de terminer les travaux de rénovation de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, il reste notamment à réaliser un accueil, une salle polyvalente, un secrétariat et d’un campanile.
En effet, pour répondre à la vocation mariale de cette église, la paroisse souhaite améliorer sa visibilité par la construction de locaux pour l’accueil de tous.
Ainsi cette dernière phase du chantier prévoit la réfection du parvis, la construction d’un accueil visible depuis la rue et accessible par le parvis. Vitré, il invite à entrer et communique avec l’église
Une salle polyvalente sera également proposée pour permettre aux paroissiens de vivre les différentes activités de la paroisse sur un même lieu.
Il est également prévu l’édification d’un campanile qui accueillera la cloche.
Un grand merci aux nombreux donateurs qui ont permis la réalisation de cette première phase de chantier !!
Chacun a reçu un témoignage de la gratitude de notre paroisse et leurs noms seront inscrits sur le livre d’or de la paroisse.
Historique des travaux déjà effectués
À partir de 1941 : les premières tentatives d’achèvement
Des paroissiens engagés pour un monument inachevé
Ce sont les paroissiens de Sainte Geneviève qui financent l’église.
Un signe discret de ce lien historique et spirituel à la Paroisse Sainte-Geneviève : cette humble statue de Sainte-Geneviève portant en ses mains un navire.
On se met à rêver d’une fin proche en 1941 : les plans sont réétudiés pour achever la construction de l’Église.
Pour enfin créer la façade et le clocher :
2016 : la reprise des travaux
Pourquoi encore des travaux ?
Les premières tentatives d’achèvement de l’église n’ayant pas abouties, la communauté paroissiale travaille sur un projet de rénovation de l’église. En effet, l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours n’était pas terminée, juste fermée par une façade provisoire depuis 80 ans, sans clocher.
La communauté paroissiale est partie du constat suivant :
- L’église n’est pas terminée, elle est fermée par une façade provisoire depuis 80 ans, sans clocher.
- Les activités paroissiales sont éclatées sur plusieurs sites : entre les locaux paroissiaux dits du “61 rue du RPC Gilbert” (qui comprend une grande salle polyvalente) et les petites salles paroissiales attenantes à l’église, et l’église elle-même.
- « L’accueil » se trouve hors de visibilité de la rue et des passants. Celui-ci se trouve au bout d’un parcours du combattant, tout comme la chapelle de semaine.
- L’accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite est à faire.
- Après plus de 80 ans, le béton de la nef a besoin d’un nettoyage; le chauffage et l’éclairage de l’église sont à réajuster; le mobilier liturgique est resté un mobilier “provisoire”, l’orgue est à bout de souffle.
Ainsi le projet consiste à donner la possibilité de vivre sur le même site en regroupant les activités, ce qui suppose de construire des locaux, reprendre la façade en exprimant la vocation mariale de l’édifice, donner une visibilité et invitation à entrer, nettoyer la nef et réaménager le chœur, mettre en valeur la luminosité de l’église.
Ces réflexions à partir de 2013 ont permis de lancer des consultations en 2016.
Le projet pastoral consiste à donner la possibilité de vivre sur le même site les trois dimensions de notre vocation de baptisé à la suite du Christ Prêtre, Prophète et Roi. Pour cela, il faut :
- regrouper les activités, ce qui suppose de construire des locaux
- reprendre la façade en exprimant la vocation mariale de l’édifice, donner visibilité et invitation à entrer
- nettoyer la nef et réaménager le chœur, mettre en valeur la luminosité de l’église et sa taille (elle est la seule dans le nord du diocèse à pouvoir recevoir de grandes assemblées).
Le projet pastoral a été encouragé par les services de l’évêché, ce qui a permis à la commission travaux de lancer un concours auprès de six architectes, et de retenir le cabinet dont la proposition répondait le mieux à ses attentes.
Le projet architectural retenu
Le projet architectural, présenté par les deux architectes du cabinet d’architecture Archi DS s’appuyait sur quelques points essentiels.
- Construction
Le projet prévoyait la construction d’un accueil accessible depuis le parvis, un narthex, une chapelle de semaine à l’entrée de l’église, des salles de réunion. Ces locaux communiqueront entre eux, et seront reliés par un couloir vitré qui reprend la fonction du cloître.
- Transformation de la façade
La création et l’installation d’une façade définitive beaucoup plus vitrée pour jouer sur la transparence, avec une grande porte surmontée d’une représentation de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et entourée de deux nouveaux accès.
- La transparence
La transparence est aussi à l’œuvre pour la chapelle – oratoire, qui permet de suivre les messes dominicales, dans la nef dont le mur le long du couloir est percé de grandes vitres, et pour l’accueil et la grande salle créée, qui jouent avec le bois et le verre. On peut se faire une idée de cette harmonie entre les deux matériaux en allant voir l’église Notre-Dame-de Bon-Secours à Bois-Colombes, restaurée par les mêmes architectes.
2019-2021 : la phase 1 du chantier
La nouvelle façade
Comme vous le savez, le chantier prévoyait l’installation d’une façade définitive car la construction de l’Église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours n’avait pas pu être terminée. Ainsi cette Eglise était juste fermée par une façade provisoire depuis 80 ans.
Jusqu’en 2019, Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours n’avait pour façade qu’un simple mur de béton…
La silhouette de l’icône de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours a été installée sur la façade de l’église d’Asnières-sur-Seine (92). Celle-ci a été réalisée en béton poli.
Le panneau blanc révèle la tendre silhouette d’une mère vers son enfant. C’est Marie tenant Jésus, une reproduction stylisée de l’icône de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.
Depuis le mois de novembre 2019, elle s’affiche enfin sur la façade de l’église d’Asnières-sur-Seine (Diocèse de Nanterre). Une image bien visible depuis la rue pour « donner à voir cette icône et la faire connaître » rappelait le père Julien Brissier, vicaire de la paroisse lors d’une visite sur le chantier.
Il n’a fallu que quelques heures aux ouvriers pour installer la reproduction sur le mur de l’église. De bon matin le camion a bloqué la rue Albert-1er, le temps de décharger, avec une grue, le grand panneau blanc. Puis, celui-ci a été hissé et fixé sur des montants métalliques. Il sera ensuite entouré de panneaux de verre qui laisseront entrer la lumière de l’extérieur dans l’église.
C’est la partie la plus spectaculaire des travaux. La plus symbolique aussi. Il s’agit d’achever un chantier entamé en… 1934. L’église d’Asnières-sur-Seine est en effet le 64e projet des Chantiers du Cardinal, il avait été interrompu par la Deuxième Guerre mondiale. La façade n’avait pu être terminée, un simple mur avec une petite porte avait été posé. Près de 85 ans plus tard, l’église se voit ornée d’une belle façade qui rayonnera dans le quartier.
Une grande façade vitrée signale le bâtiment depuis la rue.
Les aménagements intérieurs
Dans le cadre de la rénovation de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, des aménagements intérieurs ont été réalisés.
Depuis le patio, des panneaux vitrés sont venus remplacer plusieurs murs pleins. Cela invite à entrer dans l’église.
La chœur a été remanié en respectant son décor néo-byzantin et une chapelle de semaine à côté du chœur a été aménagée afin d’inviter à la prière.
Le réaménagement intérieur inclut également la création d’un narthex surmonté d’une tribune accueillant le nouvel orgue.
Pour finir, cette rénovation inclut également la réfection de l’éclairage, de la sonorisation et du chauffage au sol.
Le mobilier intérieur : l’autel
C’est Alain Dumas, un sculpteur dont les ateliers sont installés à Clermont-Ferrand qui a réalisé l’autel et l’ambon de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. L’installation a été réalisée en mai 2020.
Ces deux éléments ont été réalisés spécialement pour notre église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. L’artiste avait choisi le marbre blanc « chaud et lumineux ».
Le sculpteur a travaillé de concert avec le frère François Cassingena-Trévedy pour réaliser le mobilier liturgique. Le religieux a conçu des éléments en émail pour la croix de procession, le pied du cierge pascal et pour l’ambon. Ce dernier bénéficie d’ailleurs d’une petite particularité : une partie des plaques en émail coloré est amovible pour s’adapter aux couleurs du temps liturgique.
L’autel réalisé en marbre blanc est très simple. « Il provient d’une seule carrière au Portugal, précise l’artiste. Lorsqu’il est éclaté [sculpté] il est lumineux et chaud, à l’inverse du marbre de Carrare.
Il y a deux symboliques pour l’autel : le rocher qui est le Christ et la table du dernier repas.» Alain Dumas a proposé à la paroisse que l’antependium [la face avant de l’autel] descende presque jusque sur le sol de la nef. « Cela donne une présence à cet autel et permet d’habiter les deux espaces : le chœur et la nef. »
Cet autel pèse plus de 600 kg !
Le mobilier intérieur : l'ambon
L’ambon est réalisé dans la même matière. Il est orné d’un triptyque de cuivre et d’émaux colorés réalisés par le frère François Cassingena-Trévedy moine bénédictin de l’abbaye de Ligugé (Vienne).
« L’émail est une matière très lumineuse, et les couleurs de l’émail s’harmonisent et répondent aux mosaïques du maître-autel » indique Alain Dumas. Une partie du triptyque est amovible : « la paroisse souhaite changer la couleur en fonction du temps liturgique. » Une croix de chœur et un chandelier pascal complètent l’ensemble.
Marier l’ancien et le neuf, réutiliser les matériaux pour mieux s’ancrer dans l’histoire de l’église, c’est aussi la proposition d’Alain Dumas pour… le siège de présidence. Il sera orné des pierres de l’ancien banc de communion. « C’est un petit clin d’œil pour les anciens de cette église, précise Henriette Bros-Lemoine, bénévole chargée de suivre les travaux pour la paroisse. Elle a été construite avec la souscription des paroissiens dans les années 1930, il y a encore des personnes âgées ici qui se souviennent de cela. Elles seront heureuse de voir ces pierres utilisées sur le nouveau fauteuil de présidence. »
Le mobilier intérieur : la croix du chœur
Le mobilier intérieur : le pied du cierge pascal
Le mobilier intérieur : la vasque baptismale
Le projet prévoit également la création de la vasque baptismale mais sa réalisation a été repoussée pour raisons budgétaires.
Le mobilier intérieur : l'orgue
La reconstruction de la façade et de la tribune oblige à se préoccuper de l’orgue qui devra être démonté.
L’ancien instrument n’étant pas adapté aux dimensions de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, et nécessitant d’importantes réparations, nous avons pris la décision d’acquérir un nouvel orgue.
À l’occasion de la rénovation de l’église, la reconstruction de la façade et de la tribune ont obligé les personnes en charge des travaux de se préoccuper de l’orgue qui allait devoir être démonté.
L’ancien instrument n’était pas sans intérêt mais, conçu pour un salon, ses sonorités douces et veloutées étaient insuffisantes au regard des dimensions de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.
De surcroît, ses transmissions électriques et sommiers électropneumatiques devenaient de plus en plus fragiles et nécessitaient d’importantes réparations.
Il a donc été, à cette occasion, envisagé de doter l’église d’un nouvel orgue.
« Nous avons fait don de l’orgue d’origine à une autre paroisse, il était trop petit pour Notre-Dame. Le nouvel instrument, en provenance de Düsseldorf (Allemagne), sera mieux adapté au volume de notre église. » Le temps de faire les réglages et le nettoyage des tuyaux, tout sera en place à la fin du mois de juillet.
La piste de la construction d’un instrument neuf a vite été abandonnée pour des raisons financières et la paroisse s’est tournée vers l’acquisition d’un orgue d’occasion et plus précisément vers l’Allemagne.
Divers projets ont été étudiés ; le choix s’est finalement porté sur un instrument de 18 jeux sur deux claviers et pédalier, construit par le facteur Alfred Führer en 1969 pour l’église évangélique de Düsseldorf Urdenbach en Allemagne.
L’instrument au buffet d’acajou compte trois plans sonores et 1 218 tuyaux dont la longueur va de quelques centimètres à près de 3 mètres. Sa conception est suffisamment polyvalente et ses plans sonores équilibrés pour que l’instrument assure sa vocation première d’orgue liturgique, mais aussi puisse donner lieu à des utilisations en concert, même si sa taille est limitée.
L’instrument est démonté en juin 2020 puis transporté à Asnières. Il subit dépoussiérage, relevage, quelques réparations nécessaires, puis est remonté et harmonisé dans l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-secours par le facteur d’orgues François Delangue. Les travaux sont achevés en juillet 2020.
Il s’agit d’un instrument d’esthétique sonore néo-classique allemande aux transmissions mécaniques (touches et registres).
Cet instrument constitue une référence à Asnières-sur-Seine, aux côtés de l’orgue d’esthétique romantique de l’église Sainte Geneviève, construit par les facteurs Edward et John Abbey en 1893, restauré et agrandi en 2019.
Les salles annexes
Les salles annexes existantes ont été rénovées mais le projet est incomplet car il manque encore la construction d’un bâtiment comprenant un accueil, un secrétariat, une salle polyvalente et supportant un campanile tout simple pour abriter la cloche qui se trouve actuellement dans le jardin.
