Edito - De Noël au 1er jour de l’An, la paix est un chemin pour tous avec Jésus
À Noël, nous célébrons la naissance de Jésus, Dieu fait homme, Prince de la paix. Le 1er janvier nous vivrons la Journée mondiale de la paix établie à l'initiative de l’Église catholique romaine en 1968 en faveur de la paix dans le monde. Elle a lieu le 1er janvier de chaque année.
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Dans son message pour la 49e Journée mondiale de la paix qui aura lieu le 1er janvier 2026, publié le 18 décembre, Léon XIV propose une analyse crue dans son réalisme mais en même temps réconfortante par l'espérance qui l'imprègne. « Que la paix soit avec vous tous. Vers une paix désarmée et désarmante » est le thème choisi par le Pape américain pour ce document.
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Le Pape déplore la remilitarisation en cours, les campagnes diffusant une perception de menaces, « le blasphème » qui consiste à « justifier religieusement la lutte armée », mais malgré cette « spirale destructrice sans précédent », la paix n’est pas une utopie, assure-t-il. C’est une présence, « le Christ, notre paix ».
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C'est une paix « désarmée et désarmante », une paix « humble et persévérante », celle que le Pape Léon XIV implore pour ce monde où, pour atteindre cette même paix, on fait la guerre ; où « on en vient à considérer comme une faute » le fait de ne pas se préparer suffisamment « à réagir aux attaques » et « à répondre aux violences ». Un monde où les dépenses militaires ont augmenté de 9,4 % ; où les relations entre les peuples sont fondées sur la peur et la domination ; où l'on bénit le nationalisme et où l'on justifie « religieusement la violence et la lutte armée ».
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L'importance de la communication est l'un des fils conducteurs du message dans lequel le Pape exhorte les croyants à rester vigilants « face à la tentative croissante de transformer même les pensées et les paroles en armes ». « Les grandes traditions spirituelles, tout comme l'usage correct de la raison, nous font aller au-delà des liens du sang ou de l'ethnie, au-delà de ces fraternités qui ne reconnaissent que ceux qui leur ressemblent et rejettent ceux qui sont différents », écrit le Pape. Tout cela ne va pas de soi aujourd'hui, à une époque où l'on a tendance à « entraîner les paroles de la foi dans le combat politique, à bénir le nationalisme et à justifier religieusement la violence et la lutte armée ».
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Parallèlement à l'action, le Pape demande de « cultiver la prière, la spiritualité, le dialogue œcuménique et interreligieux comme voies de paix et langages de rencontre entre les traditions et les cultures ». Grâce à « une créativité pastorale attentive et générative », il faut « montrer que la paix n'est pas une utopie ». En effet, « lorsque nous traitons la paix comme un idéal lointain », nous finissons par « ne pas considérer comme scandaleux qu'on puisse la nier et même faire la guerre pour atteindre la paix ».
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Le Pape rappelle l’importance du dialogue, qui signifie ne pas détruire les « ponts » et ne pas insister « sur le registre du reproche », mais plutôt privilégier « la voie de l’écoute » et, dans la mesure du possible, « la rencontre avec les motivations des autres ». Cet enseignement est emprunté à saint Augustin, selon lequel « un véritable ami de la paix aime ceux qui ne l’aiment pas ».
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Le Pape adresse enfin une pensée aux artisans de paix : « Ouvrons-nous à la paix ! », exhorte Léon XIV, « accueillons-la et reconnaissons-la, plutôt que de la considérer comme lointaine et impossible. Avant d'être un objectif, la paix est une présence et un chemin. Même si elle est contrariée à l'intérieur comme à l'extérieur de nous-mêmes, comme une petite flamme menacée par la tempête, gardons-la sans oublier les noms et les histoires de ceux qui en ont témoigné ».
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« Unir nos efforts pour contribuer mutuellement à une paix désarmante, une paix qui naît de l'ouverture et de l'humilité évangélique », telle est l'invitation finale du message pour la Journée mondiale de la paix 2026.
Recevoir le sacrement de Réconciliation avant Noël
Le Seigneur n’es pas en retard pour tenir sa promesse : c’est pour vous qu’il patiente, il veut que tous aient le temps de se convertir.
Des prêtres seront disponibles sur les 3 églises de notre ensemble paroissial pour vous donner le sacrement de Réconciliation avant Noël :
- Mardi 16 décembre en l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours de 17h00 à 19h00 lors de la permanence du prêtre
- Mercredi 17 décembre en l’église Sainte-Geneviève de 21h00 à 22h30 lors de la veillée d’Adoration Eucharistique
- Jeudi 18 décembre en la chapelle Saint-Daniel de 20h30 à 22h00 lors de la veillée de Louange
- Vendredi 19 décembre en l’église Sainte-Geneviève de 17h00 à 19h00 lors de la permanence du prêtre
- Samedi 20 décembre dans les trois lieux de culte de 10h00 à 11h30 lors de la permanence de tous les prêtres
Venez nombreux !
Concert de l’Avent en l’église Sainte-Geneviève
Dimanche 14 décembre à 16h00, Béatrice PIERTOT et Yannick MERLIN donneront un concert d'orgue à 4 mains et à 4 pieds dans l'église Sainte Geneviève.
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Au programme : des œuvres de Couperin, Mozart, Boellmann, Gandrille, Merlin, Piertot, Robin.
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Église chauffée, entrée libre avec libre participation
L’Avent : un temps pour changer sa façon de vivre
L’Avent est un temps de conversion pour renouveler notre relation personnelle avec le Christ et pour répondre à l’appel à la sainteté ! Sur le chemin de la conversion, la prière, l'écoute de la Parole, l'accueil des sacrements peuvent nous aider, et particulièrement le sacrement de Réconciliation.
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Pour vivre cette conversion, le sacrement de réconciliation, également appelé « de pénitence », « du pardon » ou « confession », est le moyen d’obtenir le pardon des péchés commis après le baptême. Dieu pardonne gratuitement les péchés de celui qui regrette sa faute et demande à en être libéré. Vivre ce sacrement, c’est recevoir le pardon de Dieu par l’intermédiaire d’un prêtre, à qui le Christ a donné pouvoir de remettre les péchés en son Nom.
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Selon le défunt pape François, le pardon divin « fait de nous des hommes nouveaux, comme de nouveaux baptisés. Il nous purifie de l’intérieur, nous ramène à l’état de notre renaissance baptismale : il fait couler à nouveau les eaux fraîches de la grâce dans nos cœurs desséchés par la tristesse et salis par le péché. Le Seigneur enlève les cendres des braises de l’âme, nettoie les taches intérieures qui nous empêchent de faire confiance à Dieu, d’embrasser nos frères, de nous aimer nous-mêmes. Il pardonne tout. »
Oui, le sacrement de Réconciliation offre de nombreux bienfaits pour notre vie spirituelle et humaine, tels que :
- une guérison intérieure : le péché peut laisser des cicatrices profondes dans notre âme. La confession agit comme un baume spirituel, guérissant les blessures causées par nos fautes et restaurant notre paix intérieure ;
- une restauration de la grâce : chaque fois que nous péchons, en particulier lorsque nous commettons des péchés graves, nous nous éloignons de la grâce de Dieu. En vivant le sacrement de la confession, nous sommes renouvelés dans cette communion divine qui nous permet de vivre pleinement notre foi ;
- un renforcement contre les tentations futures : la grâce reçue dans le sacrement ne fait pas que nous pardonner ; elle nous renforce également pour résister aux tentations futures. Elle nous aide à croître en vertu et à éviter de retomber dans les mêmes schémas qui nous abîment ;
- un renouvellement de notre relation avec l’Église : nos péchés affectent non seulement notre vie personnelle, mais aussi le Corps du Christ dans son ensemble. Lorsque nous péchons, nous ne brisons pas seulement notre relation avec Dieu, mais aussi avec la communauté ecclésiale. Par la réconciliation, nous sommes pleinement rétablis dans la communion de l’Église.
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Nos paroisses d’Asnières-Centre vous proposent une semaine exceptionnelle pour vivre ce sacrement :
▶ mardi 16 décembre de 17h à 19h en l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, lors de la permanence du prêtre ;
▶ mercredi 17 décembre de 21h à 22h30 en l’église Sainte-Geneviève, pendant l’Adoration Eucharistique ;
▶ jeudi 18 décembre de 20h30 à 22h en la chapelle Saint-Daniel, pendant la Veillée de Louange ;
▶ vendredi 19 décembre de 17h à 19h en l’église Sainte-Geneviève, lors de la permanence du prêtre ;
▶ samedi 20 décembre de 10h à 11h30 dans les 3 lieux de culte.
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Vous pouvez aussi vivre le sacrement de réconciliation :
▶ en le demandant à la sortie d’une messe au prêtre qui vient de la célébrer ;
▶ en prenant rendez-vous avec un prêtre à une heure et un jour qui vous conviennent.
Mission de rue
"Après cela, le Seigneur désigna encore 70 autres disciples et les envoya deux par deux devant Lui dans tous les lieux où Lui-même devait aller."
Chers amis paroissiens, nous vous annonçons la prochaine mission de rue du samedi 6 décembre de 9h00 à 12h30 !
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Venez nous rejoindre : nous vous accueillerons avec joie à Saint-Daniel à 9h00 pour un temps d’accueil, de formation et de louange. Nous partirons dans la rue vers 9h45 jusqu’à 11h00. Nous pourrons confier les personnes rencontrées pendant la messe de 11h15 et puis nous nous retrouverons pour partager nos rencontres de 11h50 à 12h30.
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Merci de porter dans la prière cette mission pendant laquelle nous allons faire l'annonce de la soirée Louange du 18 décembre et des horaires des messes de Noël.
Concert de l’Avent en l’église Sainte-Geneviève
Dimanche 7 décembre à 16h00, Anne-Adeline LAMY donnera un concert dans l'église Sainte Geneviève.
Au programme : des œuvres de Bach, Franck, Schumann, Gigout, Vierne, Messiaen.
Edito - Mission de rue à l’approche de Noël
Chers paroissiens et chères paroissiennes, chers amis,
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Nous sommes à quelques jours de Noël et nous remarquons que les rues s’illuminent, les vitrines se remplissent, les familles s’activent pour chercher des cadeaux. « Joie au ciel ! Exulte la terre » (psaume 95 chanté à la messe de la Nuit de Noël) !
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À Noël, les chrétiens sont invités à vivre un temps de joie ; et cette joie, c’est de se savoir sauvés par Jésus qui vient dans notre histoire. Jésus vient dans le silence, dans la crèche, au cœur du monde, humble et petit enfant. Quel émerveillement !
C’est pourquoi, le samedi 6 décembre de 9h00 à 12h30, notre ensemble paroissial s’engage à faire une précieuse mission de rue qui consiste à aller à la rencontre de ceux qui ne franchissent plus les portes des églises ou de ceux qui ne connaissent pas encore la joie d’être au contact de Dieu dans nos paroisses. D’autres paroissiens pourront rester en train d’adorer le Seigneur qui se donne à voir dans le Saint-Sacrement, sachant aussi que d’autres personnes prient pour nous dans des communautés religieuses ou dans des monastères.
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La mission de rue, c’est un témoignage d’amour de Dieu et du prochain avec un sourire, une invitation contenant les horaires des messes, une parole de Dieu offerte, une prière et une médaille miraculeuse proposées. Il ne s’agit pas de convaincre, de faire du prosélytisme, mais d’être tout simplement des disciples missionnaires envoyés par le curé de nos paroisses, au nom de Jésus, envoyé par le Père. En effet, « en vertu du baptême reçu, chaque membre du peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28,19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation, et il serait inadéquat de penser à un schéma d’évangélisation utilisé pour des acteurs qualifiés, où le reste du peuple fidèle serait seulement destiné à bénéficier de leurs actions... Cette conviction se transforme en un appel adressé à chaque chrétien, pour que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation, car s’il a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoin de beaucoup de leçons ou de longues instructions. » (Pape François, dans l’Exhortation apostolique La joie de l’Évangile, n° 120).
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Comme les bergers à Bethléem, nous sommes envoyés dans la ville d’Asnières pour annoncer la naissance du Sauveur. Cette mission est joyeuse, enracinée dans la Bible et incarnée en chacun de nous. Elle témoigne que l’Église n’est pas repliée sur elle-même, mais qu’elle est une Église en sortie, une Église qui se veut proche de tous sans exception.
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Venez nombreux, en famille, entre ami ou tout seul !
Que cette mission de rue soit pour notre ensemble paroissial une source de joie renouvelée, et qu’elle ouvre pour beaucoup de gens un chemin vers le Christ, Lumière sur nos vies.
Concert de l’Avent à Notre-Dame du Perpétuel Secours
Le samedi 29 novembre 2025, la chorale de Notre-Dame du Perpétuel Secours donnera un concert de l’Avent.
Au travers de chants plein d’espérance, ce moment musical préparera nos cœurs à entrer dans le temps de l'Avent.
Entrons dans l’Avent en musique et en prière
Le dimanche 30 novembre 2025 à l'église Sainte Geneviève, le petit Chœur Sainte-Geneviève ouvrira le temps de l’Avent en animant la messe.
Cette célébration marquera le début du chemin vers Noël : un moment pour prier ensemble et se laisser porter par la beauté du chant liturgique.
Nous vivons en ces jours une effervescence qui nous prépare à un évènement que tous nous allons célébrer, que nous soyons chrétiens ou non, Noël revêt un moment unique dans notre année.
Tous nous portons le désir de vivre quelque chose de particulier dont la signification peut être partagée : la présence d’un enfant, un moment en famille ou auprès des autres.
Depuis de nombreuses semaines déjà, les magasins nous renvoient à la dimension commerciale et festive de ce temps. Nous souhaitons en faire un moment de qualité pour nous-mêmes, pour notre entourage et voir plus, pour ceux qui sont dans la maladie et l’isolement .
Ce moment peut être féerique en fonction de ce que nous allons en faire.
Soit une fête sans lendemain ou bien un véritable sourire de Noël qui s’inscrit dans notre cœur et dans celui de ceux que nous allons rencontrer
Je garde le souvenir d’un matin de Noël où j’ai eu la chance de visiter des enfants gravement malades et d’avoir participé à la distribution de cadeaux.
Quelle transformation dans ces visages de souffrances, lorsqu’un sourire bénévole et gratuit manifeste la transcendance de la vie, quand Dieu lui-même visite ses enfants et leurs parents.
Le Verbe s’est fait chair, ce que nous célébrons dans notre liturgie est une chair pour tous. Celui qui vient dans la vulnérabilité d’un nouveau né, devient nourriture pour chacun, pour l’humanité entière.
Noël nous invite, nous disciples du Seigneur, à donner, mais aussi à se donner comme nourriture comme nous y invite notre baptême. C’est le sens du temps de Noël.
Alors qu’un silence paisible enveloppe toute chose. Dans ce silence jaillit l’éternité dans notre temps.
La voie des anges brise ce silence pour chanter à chacun de nous : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».
Cette angélique mélodie réclame d’être en silence afin d’accueillir la gloire de Dieu, qui est le centre de Noël. Et cette gloire produit pour la terre, la paix.
Cette dernière n’est pas seulement une absence de guerre, de violence ou de colère, « elle est fondamentalement l’ordre juste des choses », comme le disait St Augustin.
Recevoir la paix, la conserver et la transmettre est un visage de Noël que je nous invite à vivre.
Mission compliquée ? Le sourire de Noël est sûrement la solution à notre portée. Transmettons celui-ci dans notre famille, aux gens que nous croisons, aux plus pauvres, aux gens seuls, aux malades et aux agonisants.
Pourquoi Noël ne serait-il pas aussi simple : je vous souhaite un bon sourire de Noël !