Reprendre souffle

Avec la reprise attendue et légitime du travail, les actions solidaires semblent s’essouffler. Pourtant et cela devient de plus en plus visible aux regards et aux cœurs attentifs : la précarité grandit pour tout ceux qui ne peuvent subvenir à leurs besoins.

Comme prêtres nous sommes témoins que l’église demeure un refuge pour ceux qui cherchent à s’en sortir. Un certain nombre de personnes se sont déjà présentées pour demander à manger, ou une aide administrative. Heureusement bien que les lieux d’entraide soient encore fermées, il est toujours possible de les mettre en lien avec eux. Cela dit, établir un lien de confiance sans contact est plus difficile.

Mais, combien plus ne savent pas où demander de l’aide ou ont encore trop honte de montrer leur détresse. Ceux là ne s’approcheront pas de l’église, et l’Eglise doit s’approcher d’eux avec autant de délicatesse que d’empressement. Et l’Eglise, c’est chacun d’entre nous.

Interrogeons-nous ! Telle personne seule, a-t’elle des contacts avec ses enfants à l’autre bout de la France ? Cet artisan qui était fier de son ouvrage, a-t-il pu reprendre son activité ? Ces enfants parfois bruyants à l’étage du dessus, mangent t-ils bien à leur faim ?

La paroisse depuis le début du confinement, s’est dotée d’une coordination pour répertorier les besoins de vos voisins et tenter de leur apporter une aide appropriée. Ainsi, si vous connaissez des familles asnièroises en difficulté, merci d’envoyer, uniquement avec leur accord, à Olivier sur olivier.bommelaer@wanadoo.fr leurs nom, prénoms, adresse ainsi que téléphone portable et composition de la famille.

Plus que jamais soyons tous solidaires !