Joyeux et fraternels avec le Christ !
Edito - Mieux chauffer, une responsabilité partagée
Novembre, dans les paroisses, c’est le temps de remettre un peu de chauffage dans nos locaux et le temps du denier de l’Église.
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Nos paroisses sont particulièrement attentives à maîtriser les factures de chauffage. Elles représentent 14 % des dépenses globales, après avoir atteint 23 % en 2023, année de prix très élevés de l’énergie. 14 %, c’est plus que la moyenne dans l’Église de France. Il faudrait revenir à environ 10 %, pour maîtriser le budget bien sûr, mais aussi répondre à l’appel de Laudato Si et réduire notre contribution au réchauffement climatique. Comme dans nos maisons, il s’agit de trouver le meilleur compromis entre un confort adapté aux activités et la réduction du gaspillage.
Nous avons déjà bien progressé. En trois ans, nous avons diminué de 40 % la consommation de gaz (300 000 kWh l’hiver dernier) et de 10 % la consommation d’électricité. La nouvelle chaudière de Saint-Daniel est plus efficace, les températures des églises et des salles ont été abaissées. Cependant, la facture reste trop élevée, il nous faut donc poursuivre nos efforts.
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Tous nos locaux sont désormais équipés de robinets thermostatiques. La priorité, cette année, est d’apprendre à les utiliser systématiquement. Dans chaque salle, vous trouverez des affiches de consignes et des thermomètres. Cela permet de chauffer juste ce qu’il faut. Mais nous n’économiserons que si chaque utilisateur prend l’habitude de remettre les radiateurs à la consigne de veille, tout comme il éteint la lumière (pas toujours, malheureusement). Des commandes plus sophistiquées sont installées dans les églises. Nous vous recommandons, comme l’an dernier, de vous habiller chaudement pour nos offices, histoire que nos cérémonies restent chaleureuses même si le fond de l’air est un peu frais.
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Même si nous réussissons à mieux maîtriser notre consommation d’énergie, le denier de l’Église restera la principale ressource financière de nos communautés. En 2025, nos charges devraient augmenter de 1 % par rapport à 2024 : les charges salariales augmentent plus vite que l’inflation et nous avons mieux entretenu nos bâtiments. Nous pouvons équilibrer nos comptes pour la première fois depuis 2018, à condition que la collecte du denier reste dynamique et atteigne l’objectif de 330 000 €, retenu l’an passé. Le fascicule habituel d’explications est disponible.
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Au nom de toute la communauté, nous vous remercions par avance pour votre engagement.