60 ans de vie d'Église
Si en effet je viens de fêter mes 50 ans d’ordination, en fait, étant entré au séminaire neuf ans plus tôt, ce sont près de 60 ans de la vie de l’Église en France dont je suis témoin. Six décades correspondant à l’après Concile (achevé en 1965).
Je voudrais faire mémoire de ce que nous avons vécu au cours de ces années, en évoquant plusieurs grands mouvements qui auront modelé notre vie chrétienne d’aujourd’hui.

D’abord, la liturgie. Il a fallu mettre en œuvre les réformes demandées par le Concile. J’aime dire : il a fallu réapprendre à célébrer. Il y a eu des recherches, des misères, des errements, certes - moi-même je ne me vante plus de quelques initiatives que j’ai pu promouvoir. Je crois que nous avons appris à vivre de belle façon la liturgie et je témoigne que les fidèles, au moins beaucoup d’entre eux, y sont entrés en profondeur. Le meilleur exemple n’est-il pas celui de nos offices de la Semaine sainte auxquels nous sommes tellement attachés ? Ce qui est vrai de la célébration eucharistique l’est aussi des autres sacrements, du baptême au mariage, et des funérailles.
Une des demandes du Concile était de restituer la place de la Parole de Dieu, Ancien et Nouveau Testament, dans la liturgie et dans la prière des fidèles : objectif toujours à poursuivre mais déjà bien entamé.
La seconde transformation est celle de la place des "fidèles laïcs" dans la vie de l’Église.
Certes, elle résulte pour une part du moindre nombre des prêtres, mais surtout, elle a permis aux laïcs d’apporter leur expérience et leur témoignage dans les grandes actions pastorales (liturgie, catéchèse des jeunes et des adultes, préparation des sacrements…). Et davantage, il faut considérer l’émergence de communautés, de groupes de prière, de cycles de formation, le plus souvent constitués à l’initiative de laïcs, qui ont proposé, inventé, mis en œuvre de nouvelles formes de spiritualité, d’apostolat, de service de la charité, de témoignage, réalisant ainsi un des grands appels du Concile : promouvoir la vocation des fidèles laïcs à la sainteté.
La troisième évolution serait la place que les évêques ont prise dans la vie de nos communautés. C’était une des requêtes du Concile, que les évêques soient plus présents dans la vie des fidèles. Ils l’ont fait, chacun avec son charisme propre. Nos diocèses ont pris corps quand précédemment les fidèles ne connaissaient guère que leur paroisse et leur curé.
Et comment ne pas se réjouir de la mondialisation de l’Église. Elle a grandi de façon fantastique en Afrique et en Asie tandis que nos communautés paroissiales sont transformées par l’apport de chrétiens de ces continents. L’Église est de plus en plus catholique !
Tout cela, nous l’avons fait, avec crainte et bonheur. J’en rends grâce. Que seront les 60 prochaines années ? Aux plus jeunes de l’inventer !
Avec Marie, vivre l'Évangile
Chers frères et sœurs bien-aimés, dans l’histoire du salut, Marie occupe une place unique : elle est Mère de Dieu, mais aussi Mère donnée à chacun de nous par Jésus sur la Croix. À travers elle, Dieu nous fait le don d’un cœur maternel qui veille, console et guide. C’est dans cette lumière que notre groupe marial trouve son élan : vivre et faire vivre la présence de Marie dans notre paroisse, à travers la prière, la mission et la fraternité.
Inspirés par les appels de Notre-Dame de Fatima, nous nous engageons à répondre à son invitation pressante : prier le rosaire quotidien, offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs, et vivre la dévotion des premiers samedis du mois. Ce chemin simple mais exigeant est un chemin de grâce, d’abandon et de réparation, pour consoler les Cœurs blessés de Jésus et de Marie.
Notre groupe ne se limite pas à la prière : il est aussi un acteur au service de la vie paroissiale, particulièrement pour l’organisation des grandes fêtes mariales célébrées tout au long de l’année liturgique en France : l’Annonciation, l’Assomption, Notre-Dame du Rosaire, l’Immaculée Conception… Ces temps forts permettent à toute la communauté de se rassembler autour de Marie, de mieux connaître son rôle dans l’histoire du salut, et de raviver notre ferveur chrétienne.
Dans cette dynamique, nous vous invitons chaleureusement à participer à un événement spirituel majeur de notre paroisse : la fête du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, et de Notre-Dame du Perpétuel Secours, qui se déroulera du vendredi 27 juin à 20h00 au samedi 28 juin à 9h00. Elle débutera par la messe solennelle du Sacré-Cœur de Jésus, suivie d’une adoration eucharistique toute la nuit, avec la possibilité de recevoir le sacrement du pardon jusqu’à 22h00.
Ce temps de grâce culminera le lendemain matin avec la messe en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie, associée à la fête patronale de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours. C’est une magnifique occasion de plonger dans les Cœurs unis de Jésus et Marie, sources de miséricorde, de paix et de renouveau spirituel.
Frères et sœurs, Marie nous conduit toujours à Jésus. En marchant avec elle, notre foi s’approfondit, notre prière se purifie, notre cœur s’élargit à l’amour du Christ et de nos frères. Le groupe marial vous accueille avec joie, que vous soyez fidèles du rosaire ou simples chercheurs de lumière.
N’hésitez pas à nous rejoindre ! Ensemble, avançons avec Marie, à l’écoute de Dieu, au service de l’Évangile.

Oui, nos paroisses vont vivre une étape supplémentaire sur le chemin du Royaume de Dieu. Vous êtes tous invités à participer à la fête paroissiale ce dimanche 22 juin avec une messe d’action de grâce à 10h30 en l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.
Au nom de nos communautés paroissiales, je remercie vivement et fraternellement le père Jean-Marie Crespin et le père Gasny Lafortune pour les 3 années qu’ils ont partagées avec nous tous au service de l’Évangile. Tous deux partent d’Asnières pour d’autres services au sein de l’Église.
Ce dimanche, nous aurons aussi la joie de rendre grâce au Seigneur pour les 50 ans d’ordination presbytérale du père Guy Rondepierre, et nous fêterons aussi ses 80 ans : je le remercie d’avoir répondu positivement à la demande de notre évêque de rejoindre les paroisses d’Asnières-Centre il y a un an. Très heureusement, Guy reste à Asnières et poursuivra sa participation active à la vie pastorale de nos communautés.
Je remercie aussi Dorothée Raimbaud, qui termine sa mission de responsable de l’Aumônerie de l’Enseignement Public (AEP) d’Asnières.
Dorothée a su vivre avec charité, foi et espérance tous les aspects de sa mission, notamment constituer l’équipe des animateurs et des responsables de niveau, les accompagner dans leur mission, les soutenir dans leur responsabilité propre, leur donner les moyens de se former. Être responsable d’AEP, c’est aussi organiser la préparation aux sacrements (baptême, eucharistie, réconciliation, confirmation).
Dorothée reste à Asnières et nous aurons donc la joie de la rencontrer encore au sein de nos assemblées paroissiales.
Cependant, la mission que Jésus le Christ a confiée à son Église est vaste :
-
annoncer l’Évangile, la Parole de Dieu avec le souci de la formation de tous et l’approfondissement de la foi chrétienne ;
-
célébrer l’alliance de Dieu et le salut qu’Il nous donne en Jésus-Christ, notamment par la célébration des sacrements et la prière ;
-
servir à la manière du Christ, c’est-à-dire vivre la foi dans une vie de charité, de fraternité et de solidarité.
C’est pourquoi nos paroisses d’Asnières ont besoin de bénévoles.
Le bénévolat se caractérise par trois dimensions : le volontariat, la gratuité et la compétence. C’est d’abord un don, un service rendu à l’Église au nom de Jésus-Christ, et non pas une simple prestation ou la satisfaction d’un besoin au sein d’une organisation.
La liste des besoins que vous trouverez sur le site est loin d’être exhaustive. Je vous invite à rencontrer un prêtre, un diacre ou un membre de l’Équipe d’Animation Pastorale pour vous aider à discerner l’appel du Seigneur…
Vous le savez : prier fait partie de notre mission à tous. Ce vendredi 27 juin, vous êtes aussi tous invités à célébrer la fête du Sacré-Cœur de Jésus, aussi appelée “fête du Cœur de Jésus”. Trouvant son origine dans les apparitions du Christ à Paray-le-Monial, la dévotion au Sacré-Cœur nous fait entrer dans le profond mystère de l’amour de Dieu pour nous.
Vous êtes aussi invités à participer à l’adoration eucharistique nocturne qui suivra la messe en l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours (venez 5 minutes, ou 1 heure, ou toute la nuit !).
Le samedi 28 juin, c’est la fête du Cœur Immaculé de Marie, qui fait l’objet d’une grande dévotion mariale depuis les apparitions de Fatima. Cette fête sera associée à la fête patronale de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours (habituellement le 27 juin, mais déplacée au 28 juin à cause de la solennité du Sacré-Cœur de Jésus).
Célébrer le Cœur de Marie, c’est pénétrer dans le mystère de Dieu qui “prend corps en elle” et en fait véritablement le temple du Saint-Esprit. Marie a en effet répondu à l’appel de Dieu et accueilli le Christ mieux que quiconque. Ainsi, son Cœur immaculé est étroitement lié à celui de son Fils, le Sacré-Cœur de Jésus.
Dimanche 15 juin à 18 heures, nous célébrerons à Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours la messe de fin d’année qui regroupera les Scouts et Guides de France, les jeunes et animateurs de l’Aumônerie de l’Enseignement Public d’Asnières et le catéchisme. Lors de cette messe, les animateurs et les jeunes de l’Aumônerie diront au revoir à Dorothée qui a été responsable de ce service pendant quatre ans.
Au même moment, les Guides et Scouts d’Europe participeront à une messe dans le parc Robinson avec tout le district. Les deux messes marqueront l’envoi en camp de nos jeunes ; elles seront des moments où nous mettrons entre les mains de Dieu tout ce que nous avons vécu au long de l’année. Nous regarderons en arrière avec gratitude et en avant avec espérance.
Que ce soit dans les mouvements scouts ou à l’aumônerie, nous avons vécu ensemble des événements joyeux ! Des rencontres bien animées, autour du feu, des adorations nocturnes ; nous avons eu aussi des jeux. Tout cela a nourri notre amour pour l’Église et notre fraternité. Chaque jeune et chaque adulte a grandi, chacun à son rythme, porté par la force du groupe, les promesses scouts, la joie de servir et la bonne humeur.
C’est cela, l’esprit scout : avancer, même lentement, avec un cœur généreux et un regard tourné vers la famille, l’Église, la patrie et surtout une confiance profonde en Dieu. Les jeunes de l’Aumônerie ont vécu des moments forts comme le Frat de Lourdes, pour les lycéens et le pèlerinage au Mont Saint-Michel pour les collégiens, Hopeteen, les professions de foi, la Vigile pascale où certains d’entre eux ont reçu les sacrements d’initiation chrétienne dans nos paroisses et les confirmations à la cathédrale de Nanterre, la collecte pour la banque alimentaire. Que tous ces moments forts aident tous nos jeunes à persévérer dans la foi, dans la confiance en Dieu et en son Église.
En juillet, les jeunes de l’Aumônerie partiront en vacances. Les scouts et guides iront en camp. Partir en camp, c’est apprendre à vivre différemment : se séparer un peu de ses parents pour vivre la fraternité, la simplicité au contact des animaux et de la nature. Cela requiert l’apprentissage du service, du respect de la nature, du respect des autres, un dépassement des limites, à prier avec confiance, à être à la fois dépendant des autres et autonome.
Chers jeunes, au début du camp, vous allez planter votre tente, marcher, cuisiner au feu de bois, veiller les uns sur les autres ; vous apprendrez à vivre en équipe, à écouter, à pardonner… Et en plus, au cœur de tout cela, le Christ vous guidera. Comme les disciples envoyés deux par deux, vous êtes appelés à partir pleins de foi et attentifs à ce que Dieu vous dit à travers vos responsables et votre aumônier. Que l’Esprit Saint vous inspire des gestes de paix, de courage et de fraternité.
Il n’y a pas qu’au Vatican qu’il a de la nouveauté avec l’élection en mai dernier du pape Léon XIV.
J’ai la joie de vous annoncer une bonne nouvelle, certes plus restreinte quant à son rayonnement que celle de l’élection de notre pape.
La rénovation du presbytère (pavillon) de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours est finie !
Je remercie chaleureusement tous ceux qui y ont participé dans le cadre de leur mission paroissiale, notamment : le Conseil Paroissial aux Affaires Économiques (CPAE) qu’anime notre économe paroissial (François Noisette), notre coordinatrice des travaux sur l’ensemble des trois lieux de culte d’Asnières-Centre (Marie-Noëlle de Sevin), les maîtres de maison dit aussi régisseurs (Bruno Dollé et Jacques Mougenot).
Nous aurons la joie d’y accueillir un foyer d’accueil nommé par l’évêque : Céleste et Aurélien de Chomereau. Ce couple et leur 4 enfants commenceront à emménager dès le 15 juin prochain dans le presbytère. Le foyer ne sera en mission d’Église qu’à partir du 1er septembre prochain.
C’est une mission bénévole où le foyer s’engage à être présence chrétienne et chaleureuse au sein du quartier, tout en poursuivant leur activité professionnelle habituelle par ailleurs. Ce foyer se met au service de la communauté et de l’Évangile, et il participe activement à la vie pastorale en lien étroit avec le curé.
Bien sûr, l’accueil sous forme de permanence au sein de l’église sera toujours réalisé par les bénévoles de l’Équipe Accueil (et par le curé lors de sa permanence).
Plus précisément, la mission de foyer d’accueil (mission qui est en cours de réflexion au sein de l’Équipe d’Animation Pastorale) sera à priori triple. Et pour certains aspects, leur mission ne concernera pas seulement la paroisse Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, mais aussi la paroisse Sainte-Geneviève, avec la chapelle Saint-Daniel.
Mission 1 : Assurer une présence chrétienne et accueillante qui favorise les possibilités de rencontres et est attentive aux personnes en situation de fragilité
- Habiter sur place : habiter les lieux, s’insérer dans le quartier et aider l’Église locale à être visible et accueillante.
- Participer à l’ouverture et la fermeture de l’église et des locaux paroissiaux en lien avec l’équipe en charge de ce service.
- Assurer une surveillance des lieux (en signalant toute anomalie).
- Être présent aux messes dominicales, aux grandes fêtes religieuses et aux évènements paroissiaux majeurs.
- Vivre au service de la convivialité et de possibilités de rencontres, de tous ceux qui viennent occasionnellement, avec une attention particulière aux jeunes familles, aux personnes en situation de fragilité et à celles qui demeurent au seuil de la vie paroissiale.
Mission 2 : Être engagé dans la vie de la paroisse
- Participer à l’Equipe d’Animation Pastorale (EAP)
- Porter collectivement avec ses membres, les orientations pastorales décidées pour la paroisse et veiller à les mettre en œuvre, notamment en ce qui concerne les néophytes.
- Organiser avec d’autres paroissiens le pèlerinage paroissial annuel après celui de Lisieux en 2024 et celui de Notre-Dame de Paris en 2025 ;
- Mener une dynamique pastorale pour les “Jeunes Professionnels” 25-35 ans.
Mission 3 : Susciter et encourager la participation des paroissiens
- Mettre en place et animer un comité des festivités paroissiales en charge notamment de la convivialité et de la fraternité paroissiale.
En cette fête de la Pentecôte, fête de l’Esprit-Saint, je compte sur vous tous pour que Céleste et Aurélien avec leurs enfants soit d’abord bien accueillis au sein de notre ensemble Pastoral Asnières-Centre.
Bonne fête de la Pentecôte à tous !
Par la fête de l’Ascension, nous rentrons dans le temps préparatoire qui nous conduit à la fête de la Pentecôte.
C’est aussi la fin du temps pascal, – après la célébration du Ressuscité, après la nuit de Pâques et après la pédagogie du Seigneur à l’égard de ses disciples pendant 40 jours. De ce temps spirituel, nous avons tiré un certain nombre d’enseignements et de pratiques, à savoir la victoire de la vie sur la mort, celle de l’amour sur la haine, celle du renouveau de notre vie spirituelle où la confiance et la paix ont pu prendre un chemin de croissance.
Ces dernières semaines sont aussi celles du décès du Pape François et celles de l’élection du Pape Léon XIV. Spontanément un des textes du Pape François qui m’a le plus interpellé, en tenant compte de l’ensemble de son magistère, c’est celui qui porte sur la littérature. Sa « Lettre sur le rôle de la littérature dans la formation ».
François nous invite à découvrir la puissance spirituelle de la littérature dans l’éducation du cœur et de l’esprit. Lire une œuvre littéraire construit notre imaginaire, notre sensibilité humaine, notre narration, comme un chemin d’humanité rempli d’écoute.
Le Pape Léon XIV, au lendemain de son élection, a rencontré les journalistes du monde entier, présents à Rome. La paix, thème central de son intervention, souligne la réponse aux conflits que notre monde traverse comme étant le message du Ressuscité à annoncer à tout homme. Dans ses propos, il s’adresse aux journalistes, « arrêtons la guerre des mots ! ». Ces paroles sont très inspirantes car il fait de la paix un chemin accessible à chacun d’entre nous.
N’avons-nous pas, comme nous le faisons à travers nos missions de solidarité, à travers les associations qui travaillent sur des terrains de conflits, à comprendre que l’enjeu de la paix est aussi en nous ? Alors arrêtons la guerre des mots pour choisir un engagement d’humanité.
Dans les Actes des Apôtres, St Luc relate le récit de l’Ascension: « Jésus dit à ses disciples de monter à Jérusalem pour attendre la venue du St Esprit, à ses mots, sous leurs yeux, Il s’éleva et une nuée vint Le soustraire à leur regard ».
Le Christ est élevé vers la Gloire du Père afin de nous donner le Sanctificateur, Celui qui accomplit dans le temps l’œuvre du Seigneur.
Cela signifie t-il que le Christ a disparu ? D’ailleurs les Anges interpellent les Apôtres, « pourquoi restez-vous à regarder vers le Ciel ? » C’est une autre présence que le Christ, dans son ascension, veut manifester aux Apôtres.
Son rapport au monde n’est pas celui que les contemporains du Christ ont connu par sa situation géographique et dans le temps circonstancié de sa vie. Le rapport au monde qu’Il établit s’ouvre à l’histoire et la géographie universelles des hommes.
Il est là maintenant au milieu de nous à Asnières comme Il est présent à toute histoire et en tout lieu.
La période liturgique que nous vivons, nous presse à recevoir, chacun et chacune, le mandat missionnaire que le Christ confie à ses Apôtres. À leur suite soyons, comme nous y invite très régulièrement notre Évêque, des disciples missionnaires.
Le parcours diocésain « Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme » vient de s’achever dans notre paroisse.
À l’occasion de l’année jubilaire et des 1 700 ans du concile de Nicée, il nous a été proposé cet itinéraire en six étapes, jalonné par la vie de Jésus, de sa naissance à son retour aux cieux.
« Jésus, Fils de Dieu, vient habiter parmi nous » : enseignement du père Aniceto sur le mystère de l’Incarnation, le baptême de Jésus et notre baptême. « Jésus est l’incarnation humaine de l’amour rédempteur de Dieu, une venue de Dieu en visibilité. »
« Jésus, Christ et Sauveur, nous guérit et nous libère », par François Noisette sur l’œuvre du salut et sa manifestation dans nos vies. Nous retenons de cet exposé que la nature de l’homme est d’être libre, comme Dieu l’a voulu. Jésus-Christ est un homme libre. Les maux dont nous souffrons nous enferment. Jésus-Christ vient sauver l’homme de son enfermement. Il nous appelle à la vie et à reconnaître les signes d’espérance.
« Jésus, Maître de sagesse, guide ses disciples » : le père Gasny nous a montré que la sagesse humaine procède de la sagesse divine et que la sagesse de Jésus change notre vie. Nous retenons notamment que Jésus-Christ est la sagesse incarnée. Jésus-Christ, sagesse du Père, éclaire notre quotidien, car il n’est pas simplement maître de sagesse, mais parole incarnée du Père. Nous sommes appelés à la confiance et à l’abandon.
« Jésus, Serviteur, donne sa vie pour nous », comme le père Guy nous l’a illustré à travers l’abaissement de Jésus, aux jours de sa passion, jusqu’à mourir pour racheter nos péchés. « Je ne vous appelle plus serviteurs ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu du Père, je vous l’ai fait connaître » (Jean 15,15). La condition de serviteur rejoint tout homme. Le service est chemin de fraternité et de communion.
« Jésus, le Ressuscité, nous donne la vie éternelle » : le père Didier nous a aidés à mesurer ce que la rencontre du Christ ressuscité a changé dans la vie des premiers disciples et ce qu’elle change dans nos vies.
Comme les disciples d’Emmaüs, nous pouvons ressentir : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant en nous tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » (Luc 24, 28-48).
« Jésus, Lumière des nations, nous envoie en mission ». Nous sommes appelés, comme le père Jean-Marie nous a invités à y réfléchir, à être des disciples missionnaires, à la suite des apôtres envoyés en mission le jour de l’Ascension. Interpellés par le pape Léon XIV lors de sa messe d’intronisation, il faut « jeter son regard au loin. Nous sommes appelés pierres vivantes ; construisons une église fondée sur l’Amour de Dieu, une Église missionnaire. »
Ce parcours a reçu un large écho, touchant plus de 90 paroissiens, dont une cinquantaine ont suivi les 6 soirées.
Nous pouvons porter la voix des participants en disant que nous avons reçu comme une grâce les enseignements, les témoignages de Béatrice Bouän, Benoît Gautier, Benoît de Sarcus, Leslie Tresfield, Jocelyne Bidart, et de nous-mêmes, ainsi que les moments de louange et de prière. En disant aussi que tous se sont enrichis des échanges en petits groupes et, plus globalement, des rencontres amicales dans le cadre de notre paroisse bien vivante !
Que l’EAP, et plus particulièrement le père Jean-Marie, soient remerciés d’avoir décidé de proposer ce parcours à Asnières, de même que celles et ceux qui nous ont aidés à le mettre en œuvre : Hervé et Marie-Madeleine Eon-Duval, Frédéric et Anne-Sophie Frachon, Jocelyne Bidart, Geneviève Foyard.
Depuis mon arrivée à Asnières-sur-Seine, je découvre, surtout à partir de 2022, l’abbé Daniel Joëssel. Il est né le 15 juillet 1908 à Audincourt, commune française du Doubs, et mort le 30 mai 1940 à Ciney en Belgique. Ordonné le 31 mars 1934, il sera prêtre à Asnières de 1935 à 1940. Son corps a été rapatrié de Belgique à la demande pressante des paroissiens d’Asnières-sur-Seine, avec l’accord de sa famille, pour être inhumé à Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, à la demande d’Asnièrois.
Au travers du livre de son petit-neveu le père Cyril Farwerck, « La fécondité du sacrifice », je découvre la puissance d’une vie simple. Je pense à la phrase de l’évangile de St Marc (10, 21-22). Lorsque l’homme possédant de grands biens demande à Jésus, « que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? », le Seigneur lui répond : « une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ». L’abbé Daniel a appliqué ce que l’homme riche n’a pas osé. Il est allé jusqu’au bout de sa foi.
Comment, après ça, ne pas s’engager à promouvoir son œuvre ? Il s’occupait des jeunes de notre paroisse et des malades. Il est mort durant la deuxième guerre mondiale en opération militaire pour protéger notre pays. Il était lieutenant.
Il avait une grande dévotion pour Sainte Thérèse. Elle disait : « Mon directeur qui est Jésus ne m’apprend pas à compter mes actes ; il m’enseigne à faire tout par amour, à ne Lui rien refuser, à être contente quand Il me donne une occasion de Lui prouver que je l’aime, mais cela se fait dans la paix, dans l’abandon, c’est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien ».
La chapelle Saint-Daniel, construite en 1961, devait s’appeler initialement Sainte-Thérèse. Mais en mémoire de l’abbé Joëssel, elle prit le nom de Saint-Daniel. Daniel semble toujours sourire. Son sourire épanoui et conquérant restera légendaire. Ce sourire, que tout le monde remarquait, que l’on constate systématiquement sur toutes les photos à partir d’une certaine période, qui faisait que tout le monde l’aimait et se sentait aimé, sera l’ultime geste de sa vie ici-bas.
Une association a été créée pour contribuer à faire connaitre l’œuvre et la vie de l’Abbé Daniel Joëssel. Cette association est enregistrée officiellement sous le nom « Les amis de l’abbé Daniel Joëssel », le 13 mai 2025. L’action du père Julien Brissier (qui a quitté Asnières depuis plus de trois ans) et celle du père Didier Rapin, curé d’Asnières-Centre, ont été primordiales dans ce résultat. Cette association épaulera le travail de recherche sur le déroulement de sa vie.
Nous avons besoin de chacun d’entre vous pour financer l’association et/ou diffuser son œuvre en s’inscrivant comme membre. Vous pouvez nous contacter sur abbedani@orange.fr.
Un hommage militaire aura lieu le mardi 27 mai à partir de 18h30 à l’église du Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, suivi d’une messe à 19h00 et d’une réunion collective. Nous serons heureux de vous y retrouver, d’échanger avec vous et, peut-être, de vous voir devenir membre de l’association « Les amis de l’abbé Daniel Joëssel ». En attendant, merci de faire connaitre autour de vous cet événement.
Pour découvrir l’abbé Daniel Joëssel, vous pouvez aller sur le site : www.abbejo.com. Des livres sont facilement accessibles à la paroisse tels que « L’abbé Daniel Joëssel : La fécondité du sacrifice ».
L’année jubilaire continue d’avancer.
Nous allons maintenant, à travers la semaine sainte, Pâques et le temps pascal, vivre la partie la plus importante de cette année.
Indissociable sans ces étapes : il n’y a pas de résurrection sans chemin de croix, sans l’institution de l’Eucharistie et sans le chemin du Christ ressuscité qui conduit les apôtres à travers la Pentecôte à recevoir le don de l’Esprit.
L’intensité liturgique dans laquelle nous rentrons, après le carême, réclame notre mobilisation.
Dans toutes ces richesses liturgiques et jubilaires, qu’allons-nous faire et choisir ?
Nous vous invitons à vivre ces temps comme un chemin.
- Celui de la présence du Seigneur, dans l’institution de l’Eucharistie, intimement liée au lavement des pieds. La Cène, que nous célébrons le Jeudi saint, unit de façon étroite l’Eucharistie et le service des autres. Lui qui est Maître et Seigneur se fait Serviteur.
- Celui du chemin de croix. Ce dernier peut être vécu comme une rencontre, celle d’un Dieu qui nous aime infiniment, celle du soulagement de notre souffrance et de notre peur, celle de la mobilisation, comme Simon de Cyrène, est appelée à soulager le Christ et à travers Lui les plus faibles.
- Celui de Marie, où à la Croix, devient notre mère pour nous conduire vers Jésus. En ce Vendredi saint demandons pour nous-mêmes une rencontre transformante avec notre Rédempteur.
- Celui de la nuit pascale où des ténèbres jaillit la Lumière, afin que l’Amour triomphe de tout mal. Cette nuit- là, 17 catéchumènes seront par le baptême et les sacrements de l’initiation chrétienne, engendrés comme enfants de Dieu. L’occasion pour nous de renouveler notre renonciation aux péchés, de confesser notre foi et de renouveler notre désir d’une vie nouvelle.
- Celui du temps pascal comme la découverte d’une présence nouvelle du Christ Ressuscité. Que la fraction du pain et l’intelligence des Écritures soient pour nous une découverte du Christ vivant.
- Celui où nous recevons les paroles testamentaires de notre Seigneur : « Allez par toute la terre, faites des disciples… »
Nous vous souhaitons un chemin pascal d’espérance !
Il y a bientôt 10 ans le pape François publiait l’encyclique Laudato Si sur la sauvegarde de la maison commune.
Ce texte, « adressé à toutes les personnes de bonne volonté » a eu un grand retentissement, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église Catholique. Un de ses messages clés : « tout est lié », c’est -à-dire que crise environnementale et crise sociale sont les deux faces d’une même crise, avant tout spirituelle. Nous devons être attentifs au sort de nos frères et sœurs, en particulier les plus pauvres, comme à celui de l’environnement dont la dégradation les impacte en premier.
Face à cela, notre foi est une grande motivation pour agir tout en nous donnant l’espérance que l’amour du Christ nous sauve avec la Création tout entière !
Plusieurs propositions :
« la crise écologique est un appel à une profonde conversion » LS § 217
En ce temps de Carême, le groupe Laudato Si Église verte de nos paroisses vous propose avec les groupes Église Verte de Clichy et Levallois un calendrier de Carême.
Avec des propositions d’actions quotidiennes et des extraits de l’encyclique Laudato Si, nous avançons sur un chemin de conversion intérieure à l’écologie intégrale. Rejoignez-nous !
« Il est important de se souvenir que les textes nous invitent à “cultiver et garder” le jardin du monde.» LS § 67
Depuis plusieurs week-ends, des personnes travaillent au redémarrage des jardins de Saint-Daniel. Au-delà du jardinage et du bricolage, c’est l’occasion de créer du lien entre personnes de différentes générations et origines : pionniers et caravelles, personnes aidées par le Secours Catholique et par l’Étape, paroissiens et usagers des lieux.
Vous pouvez aussi venir à Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours samedi 29 mars pour le ménage / bricolage / jardinage de printemps.
Tout le monde peut participer, y compris ceux qui ont un jardin, en partageant leur savoir, en prêtant du matériel (nous recherchons par exemple un broyeur pour faire du paillage avec les feuilles des platanes de Saint-Daniel) ou en proposant des boutures. Faites-vous connaître !
« Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités » LS § 14
Pour les 10 ans de Laudato Si, un concours photo est lancé sur 3 thèmes tirés de l’encyclique : « sobriété et intériorité », « bonté de la terre et transmission », « petits gestes et créativité ». Vous avez jusqu’à fin avril pour envoyer vos clichés légendés. Un jury constitué de représentants de l’EAP, du CPAE et des différents pôles de la paroisse, choisira les photos gagnantes. Elles seront exposées à l’extérieur de nos églises pour faire connaître l’encyclique.